Citation
« Ta manière de penser s'orientera d'après
la nature des objets que tu représentes le plus souvent, car c'est
des représentations que l'âme prend sa couleur. »
Marc-Aurèle
Après un bref rappel des notions éthologiques du behaviorisme ( infos) et de l'éthologie objective ( infos), intéressons-nous à l'éthologie cognitive.
La vision comportementale du vétérinaire comportementaliste
est dérivée de l'éthologie cognitive : elle est appelée
éthologie clinique.
A ses débuts, l'éthologie, née en réaction au behaviorisme, ne semble pas destinée à rendre compte de propriétés cognitives flexibles, modifiables par apprentissage, mais plutôt à une description de systèmes pré-programmés, héritages de la sélection naturelle et de l'évolution.
Au coeur du Behaviorisme, dans les années 30, on voit se développer des travaux qu'on peut qualifier de précurseurs en matière de cognition animale.
Edward Tolman (1886-1959) et Clark Leonard Hull (1884-1957) sont les figures emblématiques de ce renouveau.
Ils donnèrent les premières impulsions aux travaux sur la représentation animale, et ouvrirent la voie à une révision du dogme behavioriste. Il a fallu cependant attendre les années 75 pour voir s'exprimer les voeux de certains éthologistes du développement d'une éthologie cognitive.
Donald Redfield Griffin
(1915-2003) (1915-2003) fut un des premiers à prôner l'idée
que les comportements des animaux sont guidés par des processus cognitifs
complexes, et plus particulièrement dans le domaine social (The Question
of Animal Awareness, 1976).
Les travaux de Tolman, et ceux qui suivront souligneront la nécessité d'introduire entre le stimulus et la réponse des " variables intermédiaires " ( infos).
Elles impliquent une capacité à former une trace d'un stimulus, autrement dit à le conserver en mémoire et à réactiver mentalement ce stimulus rencontré préalablement (Vauclair, 1996).
L'animal a les capacités de catégoriser son environnement
et de se le représenter.
L'éthologie cognitive dépasse l'opposition stérile de l'inné contre l'acquis ( infos) : les facteurs impliqués dans l'ontogenèse d'un comportement, c'est-à-dire les facteurs qui lui confèrent ses caractéristiques propres le différenciant des autres comportements, sont appelés déterminants du comportement. Ces déterminants sont classés en deux catégories :
Un comportement est la résultante motrice du traitement de l'information effectué par les organes des sens et piloté par le système nerveux dont le cerveau constitue l'intégrateur final. Trois séries de filtres (neurologique, culturel et personnel) font que la réalité et l'expérience que les Animaux au sens large, l'Homme en faisant partie, se font, diffèrent. Le graphique ci-dessous s'inspire de la Programmation Neuro-Linguistique ou PNL ( infos).
C''est l'" Umwelt "
de Jacob
Johann von Uexküll (1864-1944).
Il est évident que l'action
des gènes et de l'environnement
est intimement liée tout au long du développement comportemental
: il est illusoire de chercher à quantifier leur contribution respective.
Donald Hebb (1904-1985)) résume cette idée en disant que se demander quelle est la contribution respective des gènes et de l'environnement dans un comportement, c'est comme se demander si, pour pouvoir calculer l'aire d'un rectangle, la longueur est plus importante que la largeur (1953) !
Notion
de comportementBehaviorismeEthologie
objective
Questionnement
de TinbergenEthologie
cognitiveComportement
normal
HoméostasieEtat
réactionnelSéquence
comportementale
Comportement
pathologiqueConsultation
comportementale