Citation
« Commander, conduire et guider, non par dures ni violentes contraintes, mais par molles et douces inductions et persuasions. »
Jacques Amyot
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Suivant leur point d'arrivée et le moment où elles s'invaginent au travers du noeud de Hensen, les cellules épiblastiques forment plusieurs contingents (formation des feuillets primordiaux).
C'est sous l'influence de ce mésoblaste, et en particulier la plaque préchordale et la notochorde, que se développe par la suite le tissu nerveux (neuro-ectoblaste) à partir de l'épiblaste (qui produira également l'épiderme).
Le processus d'induction neurale et épidermique est très complexe (mécanismes moléculaires dans le développement précoce du SNC).
Il diffère quelque peu selon les classes (amphibiens, poissons, reptiles, oiseaux, mammifères), mais son déroulement a été plus ou moins conservé par l'évolution. Si chez la drosophile, les axes sont contenus dans des blastomères bien définis, chez les vertébrés, ce sont des facteurs locaux (interactions avec les cellules voisines) qui les définiront : c'est ce que l'on appelle l'induction.
L'induction est l'ensemble des mécanismes cellulaires et moléculaires, conduisant au déclenchement de l'expression d'un gène spécifique (le plus souvent action sur la transcription).
Un groupe de cellules change donc le destin d'un autre groupe (forme, rythme de division, fonction) situé à courte distance : l'inducteur est celui qui produit les signaux modificateurs, la cible ou réacteur, celui qui les reçoit.
Cette induction est postérieure à l'induction mésoblastique (expérience fondatrice de Niewkoop), qui transforme l'embryon diblastique en triblastique.
L'hémisphère végétatif ou endoderme est l'inducteur et l'ectoderme le territoire inductible : la zone ectodermique au contact de l'endoderme formera le mésoderme.
Plusieurs processus se mettent en place :
Système nerveuxEmbryologie du système nerveux : vue d'ensembleInduction neurale