Voies optiques

C'est la lumière qui est réfléchie par les objets qui nous permet de voir les choses les plus petites, comme les plus grandes, la luminosité la plus forte comme la clarté la plus blafarde.

Cette discrimination des formes ( infos), des couleurs ( infos), mais également des mouvements des objets ( infos) ou des sujets présents dans notre champ visuel, est dépendante :

• de la formation de l'image dans notre oeil ( infos),
• du traitement rétininen de cette information ( infos),
• de l'interprétation complexe par les voies visuelles centrales.

L'étude des voies visuelles nous permet de mieux comprendre la complexité de la vision. En effet, il nous faut voir les formes, les contours, les couleurs, mais, également mouvoir les yeux, la tête et le corps pour conserver notre cible sur notre fovéa.

Les cellules ganglionnaires de la rétine traversent 6 régions cérébrales et projettent sur 23 structures cérébrales différentes (Rodieck).

Mais attention ! L'étude de la vision est ancienne et certains mots (canal de la forme, de la couleur ou du mouvement) font penser que les cellules nerveuses impliquées sont distinctes et les voies cloisonnées, ce qui n'est pas le cas !

Par exemple, les cellules ganglionnaires a ou " parasol " ou b  ou " naines " répondent plus ou moins à ces différents canaux.

En effet, la vision est liée à diverses fonctions, autorégulatrices, psychomotrices et psychiques, dont les supports anatomiques, apparus à différentes périodes phylogénétiques, ont conservé jusqu'aux mammifères supérieurs une certaine autonomie, malgré la couverture néocorticale.

Le tractus optique possède deux racines.

• Les plus fondamentales des fonctions impliquées (motricité oculaire, orientation spatiale, mécanismes optiques autonomes, photopériodicité) sont liées aux structures tronculaires, notamment mésencéphaliques (" toit optique ", ou " lobes optiques ") qui est le centre du traitement visuel chez les vertébrés inférieurs. Elles suivent plusieurs voies :
  • la voie rétino-tectale,
  • la voie rétino-prétectale,
  • la voie optique accessoire.
  • la voie rétino-hypothalamique.
• Mais le développement incident de l'hyperstriatum chez les Oiseaux, du néocortex cérébral chez les Mammifères, ont conduit inéluctablement vers une analyse beaucoup plus poussée, ainsi que vers un traitement psychique, de l'information visuelle par la voie rétino-corticale.

Chez les Mammifères, le relais thalamique vers les aires visuelles primaires du néocortex cérébral est primordial ! Il entretient des connexions directes et réciproques avec le centre optique ancien : il existe ainsi une relation triangulaire rétinotecto-corticale.

L'information spatiale est conservée tout au long des voies, des relais et des multiples projections en parallèle du champ visuel (rétinotopie).

VisionStructure oculairePerception visuelleVision du chienVision du chat
Neurophysiologie de la visionPropriétés de la lumière
Formation de l'image dans l'oeilTraitement rétinien de l'image
Voies optiquesVoie rétino-corticaleVoie tectaleVoie prétectale
Voie hypothalamiqueVoie accessoire
Communication visuelle
Communication visuelle du chienCommunication visuelle du chat