Motricité oculaire
Motricité palpébrale
Citation
« Tout homme plongé dans l'obscurité
écarquille les paupières comme si de plus de ténèbres
absorbées pouvait naître la lumière. »
René Barjavel
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Les paupières sont fermées pendant le sommeil et ouvertes
pendant la veille.
Fermeture des paupières
Des fermetures régulières (clignement des paupières) permettant le nettoyage du globe oculaire par la reconstitution du film lacrymal (15 à 25 fois chez le chien, 1 à 5 chez le chat par 5 minutes).
- La fermeture est sous le contrôle du muscle orbiculaire des paupières innervé par le nerf auriculo-palpébral, rameau du nerf facial (VII) ;
- L'ouverture dépend du muscle releveur de la paupière supérieure innervé par le nerf oculo-moteur commun (III), qui intervient également dans la motricité du globe oculaire.
Réflexes moteurs
Réflexes de menace
On approche brusquement le doigt vers l'oeil de l'animal, sans toucher ni le globes oculaire ni les structures extra-oculaires (cils, poils…).
Les récepteurs sont les photorécepteurs
(cônes et les bâtonnets), mais également les corpuscules
de Pacini des cils (
infos).
Les voies afférentes sont la voie rétino-corticale, voie de perception visuelle consciente (nerf optique (II), bandelette optique, corps géniculé latéral, radiations optiques, cortex visuel).
Les centres nerveux sont :
- le cortex visuel,
- le noyau du nerf facial (VII).
La voie efférente est le nerf facial (VII) par sa branche auriculo-palpébrale qui innerve l'orbiculaire des paupières
Les effecteurs sont les muscles palpébraux.
Réflexes à l'éclair lumineux
On éclaire l'oeil de l'animal par un stylo à lumière focalisée, ce qui provoque la fermeture des paupières.
La voie afférente est la voie rétino-tectale, voie mésencéphalique inconsciente : nerf optique (II) - chiasma optique - colliculus supérieurs - tectum mésencéphalique.
La voie efférente est la branche auriculo-palpébrale du nerf facial (VII) par sa branche auriculo-palpébrale qui innerve le muscle orbiculaire des paupières.
Réflexes sensitifs
Réflexe palpébral
On touche la commissure interne des paupières avec le doigt.
Les voies afférentes sont :
- le rameau frontal de la branche ophtalmique du nerf trijumeau (V) pour la paupière supérieure.
- la branche maxillaire du nerf trijumeau (V) pour la paupière inférieure.
Les centres nerveux sont le noyau
pontin du nerf trijumeau (V) en relation avec le noyau
bulbaire du nerf facial (VII).
Les voies efférentes sont le nerf facial (VII) par sa branche auriculo-palpébrale apportant la motricité palpébrale.
Réflexe cornéen
On touche délicatement la surface de la cornée à l'aide d'un coton-tige humide ou avec le doigt. L'animal cligne des paupières et rétracte le globe oculaire.
On teste :
- la sensibilité cornéenne (branche ophtalmique du nerf trijumeau V),
- la motricité des paupières (nerf facial (VII)),
- la rétraction du globe oculaire (nerf abducens ou oculo-moteur externe VI).
Oeil
Motricité
oculaireMotricité
pupillaireMotricité
palpébrale
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