Structure générale de la peau (3)
Variations intraspécifiques : types de peau, truffe

Citation

« On continue à s'entre-tuer pour un dieu, une rivière, la couleur de la peau. Il ne faut pas avoir la peau basanée là où il faut avoir la peau blanche, la peau blanche là où il faut l'avoir basanée, il ne faut jamais croire au dieu qui n'est pas le bon. »

Pierre Bourgeade

Documentation web

  • La peau et les phanères
    ( infos)
  • Atlas d'histologie humaine et animale ( infos)
  • De l'histologie moléculaire à la pathologie ( infos)
Sommaire

Après avoir étudié la structure de la peau (épiderme, jonction dermo-épidermique, derme et hypoderme), intéressons-nous à la variabilité intra et interspécifique.

Différents types de peau

Chez l'homme, il est classique de distinguer :

  • la peau glabre ou épaisse : paume des mains, plantes des pieds et la partie palmaire des phalanges, dont les récepteurs principaux sont les disques de Merkel ( infos) et les corpuscules de Meissner ( infos).

Elle possède à sa surface des crêtes et des sillons papillaires, qui, par frottement, renseigne sur la texture des objets manipulés ou les mouvements lors de la marche.

Elle possède les cinq couches épidermiques classiques ( infos) : la couche cornée est très épaisse ( infos). L'épithélium pavimenteux stratifié kératinisé est dit de type A ( infos).

Les crêtes épidermiques peuvent apparaître en surface dans des régions particulières au niveau des pieds et des mains spécifiques que sont les empreintes digitales ( infos).

  • la peau velue ou fine sur tout le reste du corps, dont les récepteurs principaux sont les récepteurs du follicule pileux ( infos).

Elle protège des variations thermiques par le grand nombre de glandes sudoripares. Elle ne contient que quatre couches : la couche claire disparaît. L'épithélium pavimenteux stratifié kératinisé est dit de type B ( infos).


Empreintes digitales L'épaisseur de l'épiderme est inversement proportionnelle à l'importance du système pileux ( infos) !

Le tissu sous-cutané des deux types de peau contient les corpuscules de Pacini ( infos) et de Ruffini ( infos).

Chez les animaux, la structure cutanée est sensiblement identique.

Reliefs superficiels du système tégumentaire


La surface du tégument contient, en règle générale, des crêtes et des sillons.

Toutefois, il existe des zones plus différenciées :

  • les écailles et les reliefs écailleux,
  • la truffe ou rhinarium,
  • les coussinets plantaires ou pelotes ( infos).

Ecailles et reliefs écailleux


Les écailles sont très répandues dans le règne animal ( infos).

Truffe ou rhinarium

La truffe ou rhinarium est une peau, en général pigmentée, qui ne contient aucun poil ( infos).

Truffes de chien et de chat

La surface est formée de cloisonnements :

  • polygonaux comme chez le chien,
  • coniques comme chez le chat.

L'épiderme est épais avec de nombreuses papilles dermiques ( infos) qui font saillies.


On ne retrouve pas de glandes dans la peau de la truffe : les sécrétions des glandes nasales sont réparties uniformément par la présence de sillons sur la surface de la truffe

Coussinets plantaires ou pelotes

Système tégumentairePeauÉpidermeAutres couches cutanéesTypes de peau
TruffeCoussinetsPhanèresGriffes et onglesPoils et système pileux
Structure du poilFollicule pileuxAnnexes cutanéesCycle folliculaire
Variations du cycle folliculaireVariations du pelage du chien et du chatRobes
Glandes sébacéesGlandes sudoriparesGlandes apocrines

Bibliographie
  • http://webapps.fundp.ac.be/umdb/histohuma/histohuma/index.php
  • http://www.histo-moleculaire.com/accueil.htm
  • Grassé P.-P - Traité de zoologie : anatomie, systématique biologie - Tome XVI, Fascicule I, Masson, Paris, 1162 p., 1972
  • Bourdelle E., Bressou C. - Anatomie régionale des animaux domestiques - Tome IV, Baillière, Paris, 502 p., 1953
  • Miller M. E. - Anatomy of the dog - W. B. Saunders Company, Philadelphie, 941 p., 1964
  • Marieb E. N. - Anatomie et physiologie humaines - De Boeck Université, Saint-Laurent, 1054 p., 1993
  • Dadoune J.-P. - Histologie -Médecine-Sciences Flammarion, Paris, 462 p., 1990